Lorsque l'on parle de vies antérieures,
de quoi s'agit-il ?
J'ai grandi dans une famille, une communauté, qui ne croyaient absolument pas à la réincarnation. En y réfléchissant, je n'en voyais pas l'intérêt. Ma foi en Dieu était immense, j'étais convaincue qu'il n'y avait qu'une vie terrestre, puis l'éternité pour cheminer, progresser...
Depuis janvier 2005 mes connexions n'ont cessé de s'amplifier. A présent je suis certaine que la réincarnation existe, que nous avons déjà eu des vies sur la terre terrestre, ainsi que sur d'autres plans. Nous naissons, grandissons, le moment venu nous décédons. Après avoir franchi la mort, nous pouvons suivre nos guides et monter dans la lumière, ou rester entre deux mondes. Nous sommes toujours libres ! Pour ceux qui choisissent d'aller au paradis, ils peuvent s'ils l'acceptent ou en font la demande, repartir le moment venu dans une nouvelle incarnation. Ils définissent les problématiques qu'ils souhaitent travailler, dépasser et leur âme va habiter un nouveau corps de chair, qui va naître pour une nouvelle existence. Évidemment, nous n'avons plus vraiment de souvenirs des précédentes...
Voilà où nous en sommes !
À première vue, nous pourrions imaginer que les vœux que nous avons exprimés, dans des incarnations antérieures, appartiennent à ces temps révolus, et pourtant…
Force m’est de constater que régulièrement, je reçois des personnes
qui en sont toujours conditionnées.
Une femme disait que plus elle avançait en âge, moins elle avait de joie de vivre, alors qu’elle était de nature joviale.
En essayant de comprendre, il en ressortait qu’il y a 1500 ans, des barbares avaient massacré ses quatre enfants sous ses yeux, sans qu’elle ne puisse intervenir. Effondrée, traumatisée, elle avait décidé qu’elle n’avait plus de raison de vivre et qu’elle ne connaîtrait plus de joie. Elle en avait fait le serment !
Un millénaire et demi après, elle en était d’une certaine façon, toujours là…
Un cinquantenaire confiait qu’il dessinait souvent, quand il était enfant, un pic montagneux entouré de nuages et se voyait tout en haut. La vie a fait qu’il est marié, père, néanmoins, il se sent seul. Il affirmait que c’était son histoire, il avait toujours eu le sentiment de ne pas fonctionner comme les autres, d’être « à part ».
Pendant la consultation je voyais que dans plusieurs incarnations, il avait prononcé des vœux de solitude et de silence ! Je le sentais d'une grande spiritualité. Il avait été : ermite dans le désert - moine défricheur - dans un ordre cloîtré - voyageur toujours en marche - inconnu qui passe - travailleur solitaire, etc.
Tel un éternel recommencement !
Une quadragénaire énonçait qu’elle n’avait pas d’enfant et n’en voulait surtout pas ! Ses lèvres le clamaient haut et fort, pourtant ses yeux semblaient incrédules, comme s’ils ne comprenaient pas sa résolution.
En déroulant le soin, j’ai compris que des siècles plus tôt, elle avait été l’aînée d’une fratrie. Malheureusement ses trois frère et sœurs étaient décédés de maladies infantiles, laissant la famille anéantie de chagrin. Du haut de ses dix ans, elle avait décidé qu’il valait mieux ne pas avoir de petits, parce qu’il est inhumain de les perdre ensuite. Cela apportait beaucoup trop de souffrances…
Aujourd’hui je mesure qu’il est possible de revenir sur les engagements d’alors. Quoique nous ayons pu dire à telle ou telle époque, nous pouvons demander que soient levés les vœux et serments de toutes sortes, qui peuvent encore impacter nos vies.
De même, nous pouvons affirmer que nous choisirons dans chacune de nos existences, ce que nous souhaitons vivre !
Cette démarche n’est pas anodine, au contraire, elle peut être véritablement libératrice !
C'est à nous de la revendiquer !
Dans un autre registre
- Des personnes en surpoids, ont pu être conditionnées jadis par des périodes, dans lesquelles elles ont souffert de la faim. Leur corps avait enregistré : Il faut manger pour être vivant !
Ce qui a pu être une réalité à une époque est non avenu dans une autre, cependant cela peut s'avérer difficile de fonctionner autrement et de se « déprogrammer ».
Dans ces cas-là, il serait nécessaire de remercier ces vies pour leurs témoignages, leur envoyer beaucoup d'amour et bien préciser qu’aujourd’hui la situation est différente. Le sens de la vie n'est pas de manger à outrance, mais de trouver la voie du juste milieu ! Tout est question d'équilibre.
- De même, nous pouvons être économes (voire « radin ») quand nous avons vécu, jadis, dans un grand dénuement. La peur de « manquer » nous imprègne et se transmet encore...
Nous pouvons dire : « Je constate que j'ai peur de ne pas avoir assez d'argent. Cela entrave ma vie. Je relâche cette peur afin de me transformer et d’avancer sur mon chemin spirituel. Je brise et libère ces blocages limitatifs. A présent je suis libre, je co-créé ma réalité avec la Source ! »
- Certains décédés d'un cancer du poumon ou de la gorge à cause d'une tabagie certaine, peuvent dans leur vie suivante avoir un rejet viscéral des cigarettes.
- A l'identique, une cirrhose du foie a de fortes chances d'induire des « souvenirs » inconscients dans la future incarnation. Il est plausible que l'intéressé n'ait plus vraiment envie d'alcool.
Notre corps de chair disparaît après notre trépas, incinéré, enterré, dévoré par les bigorneaux...
Notre âme traverse la mort et parvient dans l'autre monde. Les corps éthérique et subtils l'accompagnent. Lors de la prochaine incarnation, ils seront à nouveau effectifs, portant avec eux tant de choses... Il ne s'agit pas d'être fataliste, en prendre conscience nous permet de nous positionner dans ce que nous voulons vivre, de ne pas être limités et de libérer des traumatismes !
